MUXIMA CAVIAR SYSTEM - L'histoire de la créatrice des premiers produits capillaires au caviar
Mes parents ont quitté l’Angola en tant que réfugiés de guerre pour rejoindre l’Europe en 1976. Je suis née et j’ai grandi au Portugal, parmi la première génération angolaise post-coloniale. Il n'était pas simple à l’époque d’être une femme noire dans la province du Portugal. La constitution portugaise n'a été modifiée qu'en 1974 pour reconnaître le droit de vote des femmes d'origine africaine. En Angola, ma mère était activiste politique et a toujours partagé avec moi l’héritage de tant de gens courageux qui ont défendu leurs idéaux. Ma mère disait toujours que lorsqu’il s'agit de justice sociale, nous avons encore un long chemin à parcourir, et la seule façon avec laquelle nous pouvons vraiment éradiquer l'inégalité, et arrêter l'oppression, le despotisme et toutes sortes de préjugés, est par la responsabilité individuelle, chacun d'entre nous prenant des mesures individuelles dans le cadre d'un ensemble collectif. Faire partie d’une minorité m'a fait prendre conscience de toutes les voix sous-représentées à travers le monde. Cela m'a toujours poussée à être quelqu’un d’engagé : j’ai donc commencé à faire du bénévolat à l'âge de 15 ans. Quelques années plus tard, j’ai obtenu mon diplôme à la Rose Bruford School of Drama à Londres, où je me suis spécialisée dans le Théâtre de l'Opprimé. Cela m'a amenée à travailler avec différentes personnes, notamment des victimes de violence domestique à Paris, des orphelins de guerre en Angola ainsi que sur Marias, le célèbre projet de lutte pour les droits des employées de maison au Brésil. Ma production créative a toujours été liée à des causes sociales et humanitaires. Donc, quand j'ai créé MUXIMA, je ne pouvais le faire qu'en respectant mes convictions et en conformité avec mon système de valeurs.
MUXIMACréez votre propre histoire